"Et qu'on ne vienne pas nous dire que le vent chasse tout."
• La première phase du projet a donné lieu à une exposition dans le cadre du festival 9PH / Lyon / en mai 2022.
• La deuxième phase du projet se poursuit actuellement en binôme avec l'artiste Paul Cabanes.
À venir : Résidence au Centre d'Art Fernand Leger à Port-de-Bouc, 2024.
Résidence au Bel Ordinaire à Pau, 2025.
Situé entre Marseille et le plateau de la Camargue, le golfe de Fos-sur-Mer s'étend sur 11,5 km le long du littoral méditerranéen. Il regroupe d'ouest en est les communes de Port- Saint-Louis-du-Rhône, Fos-sur-Mer, Port-de- Bouc et Martigues.
Zone la plus industrialisée de France, elle emploie environ 400 000 personnes et compte désormais plus de 200 usines chimiques, pétrolières, gazières et métallurgiques*1.
Ambivalente, cette région provoque à la fois amertume et fierté chez ses résidents qui, malgré les graves préjudices sanitaires qu'ils subissent à cause de la polution, sont attachés à leurs emplois, leur patrimoine et leurs traditions.
À propos des espaces médiatiques George Perec disait : « les trains ne se mettent à exister que lorsqu'il déraillent. »*2
En partant de ce constat il s'interroge : « ce qui se passe vraiment, ce que nous vivons, le reste, tout le reste, où est-il ? Ce qui se passe chaque jour, le banal, le quotidien, l'évident, le commun, l'ordinaire, l'infra-ordinaire, le bruit de fond, l'habituel, comment en rendre compte, comment l'interroger, comment le décrire ? » *2
*1. Vivre et mourir à Fos-sur-Mer, épisode 1/2, Pascale Pascariello & Emmanuel Geoffroy, les Pieds sur terre, France culture, 2017.
*2. l'infra-ordinaire, George Perec, Éditions du seuil, septembre 1989.