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Un gravat sous les collines, Tel Aviv-Jaffa.

Photographie, 100x66cm, light box, cadre en bois, 2023.

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Un ami architecte israélien m'a raconté l'histoire de ce parc sur les collines de Jaffa, ville jointe à Tel Aviv. Ce parc a été conçu à partir, au dessus, des amoncellements de gravats ayant servi à la construction de Tel Aviv et à son développement depuis le début du XXème siècle jusqu'à récemment. Aujourd'hui c'est un parc emprunté par les habitant·es de Tel Aviv et les habitant·es de Jaffa. La population de Jaffa, ville plus ancienne encore que Jérusalem (en grande partie détruite sous le mandat britannique) est encore de nos jours majoritairement peuplée de palestiniens d'Israël, mais aussi de personnes juives exilées d'Europe s'étant installées à Jaffa à la suite de la seconde guerre mondiale, et désormais de jeune israëlien·nes cherchant à se loger hors des espaces centraux de Tel Aviv devenu inabordable.

Cette photographie tend à évoquer l'histoire de cet espace mystérieux, véritable ovni vert au milieu d'une terre aride et d'une ville devenue très dense, entre destructions et constructions passées, aménagements urbains contemporains et lien entre deux villes aux histoires à la fois distinctes et communes.

Front de mer, Tel Aviv.

La photographie déjoue l’image d’Épinal que l’on se fait de la côte balnéaire de Tel-Aviv dans cette lumière de début d’hiver. La ligne d’horizon n’est pas visible, l’image est resserrée dans son propre cadre, cernée par sa propre architecture.
Hors idylle, un écho du contexte peut se faire sentir, écho qui malgré le cadre de vie de la ville que l’on nomme souvent « the bubble » est toujours présent en toile de fond.

Photographie, tirage baryta, 100 par 70cm, contre-collage sur dibond.

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